Cauquil, La Toulousaine et Janson Capsules sont les 3 entreprises dont j’ai pu découvrir les usines dans cette deuxième partie de semaine.

Cauquil est une entreprise dans les environs de Toulouse qui est, comme un grand nombre de PME industrielles dans cette région-là, un sous traitant pour l’aéronautique. En effet, l’entreprise fabrique des pièces qui vont très souvent se retrouver dans des avions.

Le principe est simple : des blocs de matière (acier, aluminium, inox, etc..) sont placés sur un socle qui, lui-même, est placé dans une grosse machine. Ces blocs sont ensuite usinés (mis à la bonne forme, percés, polis) grâce aux mouvements du socle et du bras sur lequel les outils se succèdent.

Pour faire des pièces comme cela, il faut souvent plusieurs dizaines d’outils :

Mais à Toulouse, il n’y a pas que de l’aéronautique ! La Toulousaine est une entreprise qui fabrique des grilles, des volets roulants et des portails. Leur stratégie ? Des délais très courts et une qualité optimale. Pour cela, la culture du client est ancrée et visible partout et les flux sont en permanence optimisés pour réduire ces délais.

A partir de grosses bobines en acier, les différentes plaques du volet sont formées, percées, emballées et expédiées vers le client qui, lui, installera chez le particulier ou le professionnel.

Pour les portails, une fois les pièces formées, le portail va être monté. Du Légo amélioré ! Il sera ensuite peint avec à une poudre et une phase de cuisson finira le process.

Après une étape vers St Gaudens avec les Pyrénées en point de mire, je me suis rendu vendredi matin chez Janson Capsules. L’entreprise de 80 personnes fabrique des capsules pour les bouteilles de vin ou autres boissons alcoolisés.

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Il y a dans l’usine deux ateliers principaux : l’impression et le formage.

Toute la complexité de l’impression est que celle-ci se fait très souvent sur aluminium et qu’il est beaucoup moins facile de prévoir l’aspect final sur alu que sur fond blanc. Pour déterminer les recettes de mélanges d’encres, il faut donc l’oeil d’un coloriste aguerri.

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Une fois le mélange effectué, l’impression va pouvoir avoir lieu sur une des 7 rotatives. Comme la veille, il s’agit de bobines de métal, mais pas tout à fait à la même échelle !
On imprime alors les deux parties de la capsule : la tête (le dessus) et la jupe (le contour). Tout l’enjeu pour l’opérateur, seul sur sa ligne, est de régler en continu ses machines pour que les rouleaux sortent avec la bonne épaisseur d’encre, les bons décors et un aspect parfait.

Le deuxième atelier est le formage : une quinzaine de machines, pouvant aller à des cadences de 300 pièces par minute, assemblent la tête et la jupe en une capsule rigide prête à être fixée sur une bouteille ! Ici, les opérateurs travaillent par paires : 2 personnes s’occupent de 3 machines et, en plus de la mise en carton des produits finis, il faut bien connaître ces machines pour réagir rapidement et efficacement au moindre dysfonctionnement.

Voilà donc une nouvelle semaine enrichissante de mon tour de France de l’industrie conclue en beauté avec l’ascension ce matin, pour le plaisir, du Port de Balès, 5 jours avant le passage……..du Tour de France !

La semaine prochaine, je remonterai progressivement vers Bordeaux en m’arrêtant dans 4 usines.

Stay tuned !

Dimitri

Un commentaire sur « Aéronautique, fermeture et imprimerie »

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