« Mais pourquoi le vélo ? »

Bonjour à tous !

J’ai terminé hier la boucle de 1400 km de la première partie de l’indus’trip (celle-ci n’est pas encore finie puisqu’il reste quelques visites et rencontres la semaine prochaine en région parisienne). Un moment quasi euphorique 😃

Je profite donc de ce moment particulier pour expliquer ce choix du vélo qui en a étonné plus d’un !

Au départ, le choix du défi sportif

On ne va pas se mentir, mon premier objectif avant de rouler le premier kilomètre était surtout de relever ce challenge sportif de se déplacer exclusivement à la force des mollets (je ne pédale pas régulièrement mais la course à pied et le foot m’ont permis d’attaquer le mois de mai dans une bonne forme physique).
Par ce côté sportif, je voulais montrer aussi la volonté que j’ai de découvrir ces usines : ça n’allait pas être toujours facile, ça allait sans doute demander des efforts mais pour moi, ça en valait largement la peine !

Finalement, je finis ce tour avec 60 heures passées sur le vélo, 7000 mètres de dénivelé positif et une moyenne de 22 km/h (les 2 dernières étapes ayant bien aidé de ce point de vue là 😉 )

Petit à petit, la richesse de la découverte des régions

Un intérêt envoûtant ! Les vignes le long de la Marne, les forêts des Ardennes, les plaines du Nord, les vallées de la Somme et de la Bresles, etc… Que de découvertes sur ce territoire français ! Certes, quand on pédale, on a souvent la tête un peu dans le guidon mais on sait apprécier les paysages qui défilent.

J’ai traversé les villes et les villages, j’ai rencontré les gérants des boulangeries, bars et brasseries où je m’arrêtais. Que de vaches et de chevaux également ! Je m’amusais souvent à les interpeller avec mon super klaxon, à forte valeur sentimentale 😉 , en passant devant leurs yeux ébahis.

J’ai aussi pu découvrir les environnements dans lesquels s’inscrivent ces usines. C’est toujours intéressant de remarquer leur implantation qui doit respecter un compromis entre la proximité des villes et celle des fournisseurs ou clients. De temps en temps, j’ai pu comprendre le choix d’implantation locale quand par exemple j’ai croisé près d’une cinquantaine de fermes de Reims à Troyes pour aller visiter l’usine Michelin qui produit…des pneus de tracteurs évidemment ! Et que dire de l’incomparable insertion de l’usine de Pocheco dans son environnement naturel.

Et puis, en fin de compte, le vélo c’est comme la prod !

– Une sécurité à garantir : Casque en permanence, gilet jaune quand il fait sombre et des routes peu empruntées, bref tout ce qu’il faut pour rassurer ma grand-mère !

– Une journée à planifier : J’ai fait mes itinéraires en grande majorité avec la carte Michelin en ayant recours à GoogleMaps aux abords des grandes villes (avec les mauvaises surprises que cela peut réserver…)

– Des objectifs à tenir et des indicateurs à suivre : 80 km en moyenne par étape sur des durées déterminées en raison des visites. Il valait mieux connaître les objectifs pour planifier et bien gérer mon effort !

– Un esprit d’équipe important : Deux fois, j’ai eu la chance de faire un bout de chemin avec des cyclistes rencontrés sur la route qui m’ont redonné de l’énergie, merci à eux !

– Des aléas à maîtriser : Que ce soient les intempéries (toujours de quoi bien s’équiper dans les sacoches) ou les baisses de régime (quelques barres énergétiques et 2 gourdes bien pleines), il fallait bien s’y préparer !

– Des imprévus à surmonter : Après les rebondissements du premier jour, j’ai crevé une fois et j’ai également dû changer le pneu avant qui arrivait en fin de vie. C’est aussi ça qui rythme le quotidien !

– Une énergie à ménager : Au delà du mode de déplacement très écologique, Fabrice à St Quentin m’a aidé à installer un petit panneau solaire sur mon porte bagage pour recharger mon portable !