Quelle est la différence entre un tube et un champignon ?
Difficile de répondre en une phrase entre ces deux domaines qui semblent diamétralement opposés mais qui se rapprochent inexorablement quand il s’agit de s’organiser entre hommes et femmes pour livrer aux clients un produit de la meilleure qualité possible.

Après avoir parcouru les gigantesques halls de l’usine Vallourec d’Aulnoye-Aymeries jeudi dernier, je me retrouvais le lendemain dans un autre site de 300 personnes à St Saulve dans la banlieue de Valenciennes. J’ai découvert un contexte un peu particulier peu de temps après l’arrêt définitif du laminoir en janvier (gigantesque outil qui logo-vallourec_114068_widetransforme la ferraille en lave puis la lave en tubes brûlants). Cela dit, après le passage par une partie fantôme de l’usine, on retrouve l’effervescence de la sidérurgie où les tubes s’entrechoquent dans les mains de machines commandées par les hommes. Deux lignes séparées réalisent les finitions de tubes réalisés en Allemagne et destinés au transport de pétrole ou utilisés dans des chaudières. Les tubes sont traités chimiquement, reformés, contrôlés, vernis et emballés. A St Saulve comme à Aulnoye, l’attachement au groupe et au produit est fort. La fierté et la solidarité semblent d’autant plus importantes face à un contexte économique difficile.

J’ai ensuite eu le droit à un week-end reposant sous le soleil lillois. Cela notamment grâce à l’accueil de Maud et Lucile dont la pizza maison a fait des ravages : une délicieuse regina à base de jambon et de…champignons !

En parlant de champignons, j’ai eu la chance de rencontrer aujourd’hui à Comines au nord de Lille un spécialiste français des champignons de Paris : La ferme de la Gontière. PME de 300 personnes, l’entreprise est une véritable industrie agricole. Plus de 30 salles de cultures, construites sur 4 rangées de 6 étages, représentent près de 25 000logo-ferme-de-la-gontiere mètres carrés de surfaces cultivables. Il faut ensuite un jeu très précis d’humidité et de température pour contrôler les cultures qui naissent de la tourbe (qui va fournir l’énergie) et de la terre de gobetage (qui va fournir l’eau). Cela en faisant en sorte de ne pas faire émerger les champignons trop proches les uns des autres car…ils sont cueillis à la main ! Et oui, c’est une grande particularité de cette industrie où des dizaines de mains majoritairement féminines cueillent avec soin et délicatesse ces produits de la nature.

C’est tout pour aujourd’hui, mais n’hésitez pas à aller faire un tour sur la page témoignages sur laquelle j’ai posté les premières vidéos 🎬

A +

Dimitri

Un commentaire sur « Tubes en acier et champignons de Paris, pas si différents finalement ! »

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