Hello à tous !
Déjà une semaine sans donner de nouvelles…! Difficile de trouver du temps au milieu de ces personnes formidables qui m’accueillent si gentiment chaque soir : Martine et Hugo, M. et Mme. Lambert, Marine et Jérémy ou encore Antoine hier soir. Sans compter tous ces kilomètres parcourus quotidiennement.
Je profite d’un moment de calme dans un parc sous le soleil de Valenciennes pour écrire ces quelques mots.
Depuis jeudi dernier j’ai pu découvrir trois nouvelles usines et trois univers complètement différents, voici un petit condensé de leur histoire.
La première est la Maison Fossier qui produit les délicieux biscuits roses à Reims. Il s’agira peut-être de la plus ancienne entreprise que j’aurai visité puisque sa création remonte à 1756 ! Aujourd’hui, c’est dans une usine à taille humaine de 150 personnes environ que le savoir artisanal cohabite avec les pratiques industrielles. Créés dans un atelier de production dans lequel travaillent principalement des hommes, les biscuits traversent deux fours (bis-cuit 😜 ) avant d’être triés, rangés, emballés, décorés dans un atelier de conditionnement, véritable fourmilière cette fois-ci majoritairement féminine.
Après avoir traversé les 115 km qui séparent Reims de Sedan, j’ai pu me rendre en début de semaine dans l’usine Tarkett (ex Sommer) qui fabrique des revêtements de sols en vinyle. Regardez sous vos pieds, si vous êtes dans un bureau ou dans une salle de sport, il est possible que ce sol qui vous porte ait été conçu dans cette usine. Et cela par les soins de dizaines d’opérateurs qui règlent et veillent sur ce procédé continu extrêmement complexe pour fabriquer un produit d’apparence basique mais tellement technique. Les couches (entre 5 et 10 !) et les motifs se succèdent sur une ligne d’une longueur totale de 400 mètres pour donner naissance à un sol de plusieurs millimètres d’épaisseur.
Aujourd’hui, enfin, j’ai eu la chance de pouvoir visiter le site de Vallourec à Aulnoye-Aymeries dont les tubes pour le transport du pétrole et du gaz ou pour la construction (stade de France ou dernièrement les parasols de la Mecque) sont de renommée internationale. Dans une région marquée par son histoire industrielle et fière de son héritage, l’immensité du site peut intimider aux premiers abords (voir la taille du stade par rapport à la dizaine de halls qui se succèdent). Mais très vite, on se retrouve dans l’intimité et la proximité des différentes équipes qui se répartissent sur l’ensemble du site. Le paradoxe est saisissant et le résultat est impressionnant. A la sortie d’un four de plus de 1000 degrés l’acier rouge vif est forgé pour former des tubes de 20 mètres, qui pèsent plusieurs tonnes. De l’autre côté du site, les extrémités sont usinées au centième de millimètre pour assurer des raccords parfaits.
Enfin, je voulais finir avec un tout petit mot pour remercier OPEO – start up spécialisée dans le conseil et l’accompagnement en usine ou devrais-je dire cabinet de conseil en excellence opérationnelle 🙊 – qui a proposé de me parrainer pour l’intégralité du projet. Lors d’une rencontre très fructueuse, au début du projet, dans leurs nouveaux locaux à Paris avec une grande partie de l’équipe d’une quinzaine de personnes, nous nous sommes retrouvés sur beaucoup de thèmes et de valeurs autour de l’industrie. J’aurai l’occasion de revenir sur ce partenariat !
Si vous êtes arrivés jusqu’ici c’est que vous avez résisté à la longueur excessive de l’article ou que vous avez directement cherché la conclusion 😈 dans les deux cas, désolé pour ce retard pris. Je saurai me rattraper lors de mes prochaines rencontres de l’indus’trip !
A bientôt avec les vidéos !
Dimitri
Sympa de toucher du doigt combien la technicité est forte dans plein de domaines que l’on côtoie tous les jours… les biscuits Fossier, dont les Remois ont raison d’être si fiers … le stade de France, ouf, on est content qu’il soit solide… et tous ces nouveaux sols, efficaces et résistants !